Il en est ainsi de notre passé. C'est peine perdue que nous cherchions à l'évoquer, tous les efforts de notre intelligence sont inutiles. Il est caché hors de son domaine et de sa portée, en quelque objet matériel (en la sensation que nous donnerait cet objet matériel), que nous ne soupçonnons pas. Cet objet, il dépend du hasard que nous le rencontrions avant de mourir, ou que nous ne le rencontrions pas.
... »
Marcel Proust, Du côté de chez Swann,
Première partie "Combray", I
in A la recherche du temps perdu, tome I
1913, Gallimard, La Pléiade, 1987, page 44
Première partie "Combray", I
in A la recherche du temps perdu, tome I
1913, Gallimard, La Pléiade, 1987, page 44
Résonances :