Certains malades atteints de lésions cérébrales ou de maladies
dégénératives peuvent très bien reconnaître "objectivement" leur
conjoint, tout en estimant qu'il s'agit en fait d'un sosie, d'un
usurpateur… Au niveau cérébral, le cortège de signes émotionnels
(sensations de familiarité, impressions de vécus) qui accompagne
normalement la perception des traits physiques de la personne
proche ne s'active pas. Le malade, qui est conscient, crée un
scénario pour expliquer son malaise, d'origine physiologique.
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Lionel Naccache, La conscience révélée
propos recueillis par Martin Duru, dans l'article "Terra cognita",
Philosophie Magazine, numéro 36, février 2010, page 76
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