Un éclair… puis la nuit ! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
... »
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal - Tableaux parisiens - XCIII. À une passante, vers 9 à 14
1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 137
1861, GF Flammarion, 1991-2006, page 137
Résonances :
Apparition (Charles Baudelaire, Les sept vieillards)
Indifférence (Charles Baudelaire, Le Beau navire)
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? (Pierre Corneille, Le Cid)