Les sons et les mots ne sont-ils pas les arcs-en-ciel et les ponts illusoires qui relient ce qui est éternellement séparé ?
À chaque âme appartient un monde à part ; à chaque âme, chacune des autres âmes est un outre-monde.
[…]
Comment y aurait-il pour moi un hors-moi ? Il n'y a pas de monde extérieur. Mais nous l'oublions dès que vibrent les sons ; qu'il est doux de l'oublier !
... »
Troisième partie, paragraphe "Le convalescent", 2
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 271
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 271